TOUT EST VRAI MÊME CE QUE J’AI INVENTÉ
Pour une personne passionnée par la pratique du théâtre autant que par son abord théorique, et saisie par le grand mystère qui lie le théâtre à la vie, ‘ Tout est vrai, même ce que j’ai inventé’ de Bernard Salva est une œuvre courageuse et profonde, originale et légère.
Le livre de Bernard Salva s’éloigne des livres autobiographiques du genre.
Jamais je n’avais encore vu les sentiments éprouvés par un homme de théâtre, livrés ici avec une telle franchise, un tel détail de nuances, un tel foisonnement de ramifications désirées ou subies : oui, tout ceci ne peut qu’être vrai (comme le résume le titre) !
Le théâtre est autant un baume qu’un excitant pour une vie meilleure. L’ouvrage en livre une démonstration magistrale, unique, dans une forme moderne et attachante.
C’est un livre qui passionnera notamment tous les garçons et filles des grandes écoles artistiques qui souhaitent faire du théâtre leur métier.
‘ Tout est vrai, même ce que j’ai inventé’ est un roman autobiographique de Bernard Salva alerte et pénétrant, souvent drôle et émouvant.
TOUT EST VRAI MÊME CE QUE J’ AI INVENTÉ
TOUT EST VRAI MÊME CE QUE J’ AI INVENTÉ
Difficile de transcrire les 12 coups rapides suivi des 3 annonçant le début de la représentation. Coup de théâtre littéraire ? Allez savoir… L’auteur annonce la couleur : 9 récits évoquant, racontant, décrivant, décryptant le travail théâtral. C’est très précis, documenté et surtout parfaitement crédible, parce que l’on sent très bien que le réel est passé avant la plume. Certes, certains lecteurs moins habitués des planches seront dépassés par certaines références, mais l’artiste excelle dans l’art de rendre disponible ce que l’on ignore avec des images fortes. Les comédiens en collant expérimentant l’expression corporelle. La comédienne qui refuse de faire du théâtre assis…
Au delà du théâtre – ou avant et surtout après, peu importe – il y a la vie. La vie qui est le miroir de l’acte dramatique, à moins que ce soit l’inverse. Ce jeu de reflet déstabilisant que l’artiste propose, nous invite à lire les scènes à travers le miroir déformant de l’art, la transparence du réel ou bien l’absence de tain qui efface les frontières entre le rêve et le réel. “Tout est vrai même ce que j’ai inventé” : le titre est parfaitement choisi. Que serait le théâtre sans la vie ? Ici, elle prend souvent le chemin de la séduction, de l’intime et de la relation charnelle. Elle est pour le coup très réelle, très concrète et laisse des images fortes dans la mémoire. le jeu sur la forme “à la manière de…” est très bien fait. Comment décrire une relation sensuelle à la manière de Duras ou de San Antonio ? Au de-là d’humour implicite de l’exercice de style, l’auteur nous fait la démonstration que tout est question de point de vue. Quant au faits, à chaque lecteur d’en juger.
Pour ma part je suis rentré dans chaque histoire, chaque oeuvre, chaque référence, chaque chanson, chaque citation, chaque clin oeil. Tout est vrai. L’artiste excelle dans l’art du mentir vrai ou du faux mensonge… Quoi qu’il en soit, je me suis régalé. Relire Hamlet, la Mouette, Koltès ? Pourquoi pas. Cette invitation à relire, revivre, redécouvrir, revisiter l’art dramatique à travers la littérature, pour mieux profiter de la vie. Bravo à l’artiste et merci à Stellamaris pour son engagement éditorial qui sort des sentiers battus.
TOUT EST VRAI MÊME CE QUE J’AI INVENTÉ 3
TOUT EST VRAI MÊME CE QUE J’AI INVENTÉ
J’ai aimé rencontrer cet univers, et tous ces mondes qui le composent : une époque, une autre, un lieu, une femme, une autre femme, une pièce de théâtre, un morceau de musique, une éclipse, une étoile, un autre lieu, le même désir, une autre femme, un récit, puis un autre, 9 nouvelles, déjà lues, et une présence qui reste en creux de tout cela : un auteur très singulier, qui dévoile ouvertement certains moments intimes, et qui conserve néanmoins la pudeur d’un rythme haché pour ne jamais s’exhiber longuement. Comme s’il taillait dans son expérience les moments les plus vifs, les souvenirs racontés (inventés ou non) semblent être ceux dont l’émotion affleure et le désir tournoie, ceux où la réplique digérée s’impose à la bouche et le refrain vient par l’oreille, ceux où le sentiment d’existence concentre son sel.
En tant que femme, c’est toujours pour moi une expérience très forte de lire dans la voix d’un homme qui se raconte sensiblement. Un fascinant mystère, qui se laisse approcher autant qu’il se renforce, pour moi, tout au long de la lecture.
Sans chercher à imposer un style sophistiqué, l’auteur manie les rythmes avec talent. Ses décors, il les pose en quelques mots. D’une ambiance, d’une silhouette sortent une femme, un souvenir, une émotion… Les ellipses et les ruptures ont la politesse de réserver parfois la plus grande densité au silence, et à l’après-texte, ce qui résonne encore après la lecture.
Il y aurait de quoi attendre les prochains livres ! Je trouve celui-ci très réussi.
Louise Ladouceur
DALIA UNE ODYSSÉE
La forte présence d’immigrants et de nouveaux arrivants au sein de la francophonie albertaine redéfinit notre identité collective. Elle fait partie de notre réalité et la création théâtrale doit explorer cette réalité et nous inviter ainsi à réfléchir sur ce que nous sommes en tant que collectivité, que ce soit à l’échelle communautaire ou planétaire C’est ce que Dalia, une odyssée a tenté de faire avec une audace remarquable pour créer de toutes pièces une œuvre d’une grande pertinence dans un paysage théâtral où elle se faisait attendre depuis longtemps déjà.
Juliette M. Rogers
DALIA UNE ODYSSÉE
J’ai été émue par votre pièce de théâtre Dalia, une odyssée, que j’ai lue à la Bibliothèque Nationale du Québec pendant un séjour à Montréal cet été. Les personnages étaient si puissants et les histoires multiples étaient merveilleuses. Je vous remercie pour ce beau travail.
Céline Schaeffer
DALIA UNE ODYSSÉE
Dalia, une Odyssée est sans conteste un texte vers le théâtre et pour le théâtre. C’est un texte écrit pour ceux qui veulent et aiment jouer et il n’est pas étonnant que l’auteur soit lui‐même acteur. L’écriture de Bernard Salva appelle le théâtre car dans sa vivacité elle appelle le désir de jouer, de « dire ». Dalia est un morceau de vie, de temps et de traversées où se mélange le rire, la peur, le courage; où se croisent et se côtoient des personnages et des mondes différents. La pièce donne à réfléchir sur nos différences, sur notre capacité à vivre ensemble, à s’écouter et à s’aider. Une odyssée qui est aussi un cri d’amour.
Paul-André Sagel
TOUT EST VRAI MÊME CE QUE J’AI INVENTÉ
Une belle écriture poétique,sensuelle et labyrinthique.. Cet ouvrage se lit comme on savoure un darjeeling avec un mchekla devant le lac Louise… On se laisse porter par la verve discrète et onctueuse de l’auteur qui joue à son propre théâtre dont il est l’auteur,le metteur-en-scène,l’acteur et le spectateur. C’est l’oeuvre d’un écrivain bien plus qu’un auteur.
